“ Lors de la nationalisation, en 1938, les 141 TA (5300) sont majoritaires et tractent toutes sortes de trains. Depuis les omnibus voyageurs jusqu'aux marchandises-voyageurs, en passant par la gamme des convois de marchandises.
Du second semestre 1938 jusqu'au mois de mai 1939, un lot de dix autorails RENAULT type ADP de 500 CV est attribué à l'établissement, ce qui entraîne une réduction de l'activité vapeur. Pour les abriter, un atelier spécialisé est construit à proximité de la rotonde. Toutefois, la pénurie de carburant condamne ces appareils à l'immobilité pendant les années de guerre.
À la Libération, une vingtaine de 141 TA sont à l'effectif et touchent au plus loin, compte tenu de leur autonomie : Capdenac, Brive, Neussargues et Eygurande. Sur cette dernière direction, elles acheminent régulièrement l'express Paris-Mauriac-Miécaze. De plus, deux 040 F sont utilisées aux manœuvres.
De 1946 à 1947, deux autorails RENAULT type ADX2 de 600 CV sont attribués au dépôt d'Aurillac.
La mise en service du barrage de Bort en 1950 entraîne l'abandon de la section Eygurande-Bort et du dépôt de Bort avec transfert de 141 TA à Aurillac.
Dès lors, l'express Paris-Aurillac - tracté par des 141 B de Brive - est assuré via Saint-Denis-lès-Martel.
De 1951 à 1962, six autorails RENAULT type VH sont affectés à Aurillac pour se substituer à la traction vapeur sur les lignes Aurillac-Bort-Neussargues. L'express de Paris est assuré par des séries ex-PLM 141 E de Brive puis des 141 F de Périgueux.
Au début des années soixante, les 040 DG (futures BB 66000) de Toulouse prennent en charge la traction de cet express. L'arrivée des A1A A1A 68000 et des BB 67000 entraîne la disparition des dernières 141 TA en 1969.
Le service d'été 1974 voit le retrait des autorails ADP et la fin du dépôt d'Aurillac transformé en « dépôt relais ». ”