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AUTOUR DE VEYNES • ARTICLES DU JOURNAL « LE TEMPS »

 

GARE DU COL DE LA CROIX-HAUTE
LIGNE 905 LYON-PERRACHE - MARSEILLE-SAINT-CHARLES • PK 212 • ALTITUDE 1 014.00 M
GARE DU COL DE LA CROIX-HAUTE (26) • 44° 31' 54.4" N, 05° 48' 57.9" E

> Lu dans “ Le Temps ” du dimanche 30 juin 1878 (*)

Le 25 juin dernier, MM. Cacarrié, inspecteur général du contrôle, Collet-Meygret, inspecteur général des ponts et chaussées, accompagnés de MM. Ruelle, directeur de construction de chemins de fer de la Compagnie de Paris Lyon-Méditerranée ; Coffinet, chef d'exploitation, et de Mas, inspecteur général de la Compagnie, ont reçu la nouvelle ligne de Vif à Veynes, complétant le réseau de Grenoble à Gap, qui raccourcit la distance qui séparait Grenoble de Marseille de 30 kilomètres et qui vient offrir un débouché commercial aux habitants de la vallée de la Gresse de Trièves et le Haut-Buech.

Le chemin de fer, au col de la Croix-Haute, passe à une altitude de 1,160 mètres au-dessus du niveau de la mer, et on peut citer comme véritables travaux d'art : le viaduc du Crozet, au dessus de Vif, long de 300 mètres et de 27 mètres de hauteur ; le tunnel de Brian, de 1,185 mètres de longueur ; le viaduc de Saint Michel-les- Portes, 45 mètres de haut, établi à la suite de cinq souterrains ; celui de Casseyre, 50 mètres de hauteur, et quatre grands ponts métalliques sur le Buech.

> Lu dans “ Le Temps ” du vendredi 13 octobre 1882

— La Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée nous fait savoir qu'un éboulement, survenu, le 10 octobre, dans un tunnel de la ligne de Grenoble à Veynes, va nécessiter des travaux qui interrompront la circulation pendant plusieurs jours.

Un transbordement est organisé pour les voyageurs et leurs bagages.

> Lu dans “ Le Temps ” du samedi 18 février 1888

LE VOYAGE DE M. FLOURENS

M. Flourens ayant quitté Gap dans la nuit de mercredi à jeudi, ainsi que nous l'avons dit, par le train de trois heures trente-trois du matin, devait arriver hier soir à Paris à minuit. Mais de violentes tourmentes de neige ont occasionné au train portant le ministre des affaires étrangères un retard de trois heures environ entre Veynes et Saint-Maurice-en-Trie (sic), stations situées au-delà de Grenoble.

Le train ayant encore subi un autre retard de plus d'une heure avant d'arriver à Lyon, M. Flourens n'a pu prendre dans cette ville le rapide de l'après-midi et a dû attendre celui du soir : il n'est donc rentré à Paris que ce matin.

> Lu dans “ Le Temps ” du lundi 2 décembre 1889

Notre correspondant de Grenoble nous télégraphie :

Une intéressante expérience a été faite hier sur la ligne de Grenoble à Briançon. Les règlements militaires ont fixé d'une façon rigoureuse en cas de mobilisation, le nombre d'hommes que peut transporter chaque train, sur cette ligne où se trouvent des pentes très raides. Il s'agissait de démontrer que les trains d'un fort tonnage peuvent s'arrêter brusquement sur des pentes très rapides et reprendre aussitôt leur marche, d'où la conséquence, si le résultat était satisfaisant, que l'on pourrait former des trains transportant une plus grande quantité de troupes et activer ainsi la concentration des hommes et du matériel.

Hier, à midi dix-neuf, un train spécial est parti de Grenoble pour Veynes et Briançon, remorqué par trois locomotives et composé de cinquante wagons de petite vitesse, représentant une charge de 450 tonnes, plus de deux wagons-salons contenant le personnel de la compagnie, l'inspecteur principal de l'exploitation, les chefs de mouvement et de traction, M. Jay, directeur des chemins de fer, etc. Cet essai a donné des résultats qui vont nécessiter l'élaboration de nouveaux règlements pour la marche et la formation des trains en temps de mobilisation sur la ligne de Briançon.

> Lu dans “ Le Temps ” du dimanche 2 novembre 1890

AFFAIRES MILITAIRES

Expérience de transports militaires. L'autorité militaire se préoccupait depuis longtemps de la possibilité de faire circuler, en cas de guerre, sur la ligne à fortes rampes de Grenoble à Gap, des trains d'un tonnage élevé. A cet effet, un train spécial atteignant environ cinq cents tonnes a été mis en marche hier, de Grenoble, remorqué par trois locomotives du plus fort type existant sur la ligne P.-L.-M. L'ingénieur en chef de l'exploitation de la compagnie, M. Picard, et un grand nombre d'ingénieurs sont montés dans le train, qui était à destination de Veynes.

L'expérience a pleinement réussi. Au retour, le train s’est arrêté à Saint-Maurice, où tous les ingénieurs ont déjeuné.

> Lu dans “ Le Temps ” du mardi 22 février 1916

Déraillement d'un train sous un tunnel

À la suite de la violente tempête de neige qui a sévi ces jours derniers sur tout le Dauphiné de nombreux éboulements se sont produits sur les lignes de Grenoble à Uriage-les-Bains et de Pontcharra-sur-Breda à Allevard-les-Bains. Un tunnel s'est effondré entre les gares de Saint-Martin-de-la-Cluze et de Monestier-de-Clermont, sur la ligne de Grenoble à Veynes.

Le train qui partait hier de Grenoble à six heures du soir est venu heurter l'amas de terres éboulées et à déraillé. Douze voyageurs ont été blessés dont six grièvement. Voici les noms de ces derniers MM. Alfred Guérin, voyageur de commerce, domicilié à Paris ; Louis Aubert, négociant à Grenoble, les deux frères Faure, charpentiers à Monestier-de-Clermont, et leur cousin Auguste Faure commerçant à Gap ; Mlle Girard, de Saint-Michel-les-Portes.

> Lu dans “ Le Temps ” du mardi 23 janvier 1917

Le mauvais temps. … on nous mande de Grenoble que la voie ferrée de Grenoble à Veynes a été coupée par une avalanche de neige, à proximité de la gare de Lus-la-Croix-Haute. Le train de voyageurs qui part de Grenoble à dix-huit heures a dû rebrousser chemin, et une locomotive a déraillé, mais sans provoquer d'accident de personne.

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